Concernant « Maldoror », Alain Hurtig écrit : « » Première énigme : » » Comment composer ce machin monstrueux ? Comment en souligner la scansion ? » Comment la rendre _visible_ tout en autorisant la lecture cursive du texte ? » » Bref, un essai en Memphis (que j'avais pris au hasard) s'est avéré » consternant. Ça ne fonctionne pas. » » Les égyptiennes ne sont pas un caractère adapté aux textes longs, un point » c'est tout. Mais on ne peut pas non plus composer ces _Chants_ en Garalde, » n'est-ce pas ? Ni en Didot, ni en... »
Mon point de vue, qui vaut toujours la même chose..., est qu'il faudrait un caractère d'assez mauvaise qualité, puisqu'après tout le modèle de ce livre, c'est le roman de gare populaire à deux sous.
Puisqu'on en parle, je choisirais un mauvais clone (genre SSK, si vous voyez à quoi je pense...:-) d'un caractère utilisé par la presse à cette époque : un Century ou qqch de ce genre (donc pas loin d'une mécane, finalement : une « mécane de transition »). Ce que je lui demanderais, au caractère, ce serait de donner une page assez noire, une impression de saleté, qu'on se salisse les doigts avec l'encre de la page. Un peu comme le nez de mon ex, ce jour lointain où elle s'était endormie en lisant le _Monde_...
Donc pas typo grunge (du moins, pas grunge de façon démonstrative, mais grunge _de fait_), mais surtout pas typo soignée.
» Quelqu'un a une idée ?
Non. Dommage ? Th. B. « et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser ! » (j'y insiste !)