Sauf qu'en PDF, ça ne fonctionne pas très bien (je ne parle même pas de tes mésaventures) : Fenice est mal restitué (72 DPI, n'oublions pas), et le processus de lecture sur écran est tellement différent du prosessus sur papier que l'émotion n'est absolument pas la même.

Donc c'est pour être lu sur papier. Un papier un peu épais, un peu gris, un peu irrégulier (pas trop, pour ne pas bousiller ce qui reste d'empattements à Fenice), genre bas-de-gamme mais pas excessivement en somme, un papier un peu buvard pour que l'encre s'étale dans les fibres. Un papier qui craque sous les doigts quand on tourne les pages, pour marquer sa présence (je deviens lyrique à nouveau : ça devient vraiment grave !)

>C'est incroyable à quel point Fenice _colle_ bien à ton projet.
> Etc. (Sans compter le passage sur le gris des pages, et sur ma perversion supposée !)

Tu me flattes, mais ça me fait très plaisir. Ce sera un travail marquant pour moi, je pense.

------------------------ À propos de quelques remarques critiques formulées en privé par Thierry :

> - les inters en caps devraient peut-être être interlettrées
>positivement : ça n'est pas du texte, aucune raison de les rendre
>pénibles à lire comme ça.
> J'ai essayé, mais ça ne fonctionne pas : ils deviennent, je ne sais pas... bizarres, c'est le mot.

> - si tu retournes _tes_ pages, la marge de gauche est vraiment _très_
>irrégulière, la marge de droite étant _très_ régulière (pb de
>conception de Fenice ?).
> On avait parlé de ça sur la liste, tu te souviens ? XPress plus Fenice sont en cause, je présume.

> - je n'aime pas le titre courant. Trop clair, casse ton empagement et
>le carré (10×10) absent.
> Moi non plus. Si je le virais ? Il ne sert plus à rien, maintenant que j'ai adopté la reliure bloc-note... Et puis ça me permettrait de pratiquer l'alternance haut de page/bas de page pour le foliotage (afin que les folios soient toujours à l'extérieur du livre), idée amusante mais impraticable à cause du titre courant qui lui aussi devient baladeur...

Alain Hurtig mailto:alain.hurtig@hol.fr -------------------------------------------------------------------------------- N'est-il pas curieux qu'un être aussi vaste que la baleine voie le monde à travers un oeil si petit et qu'elle entende le tonnerre avec une oreille plus menue que celle d'un lièvre ? Herman Melville, _Moby Dick_.