« C’est bien de cela qu’il s’agit : de la survie de l’homme
sous le personnage, de la vie dissoute en fiction. »
Ted BARCINO, Le Quart-Livre
On s’épuisera vainement à se demander si ces quatre récits de
rêves (téléchargement du PDF) ont vraiment été envoyés à leur destinataire, si ces rêves ont réellement été rêvés par « Laure Marshal » et à propos de qui…
Car il ne s’agit ici que de se confronter, de nouveau, à un problème
difficile : composer ce qui n’avait sans doute pas été conçu pour
être publié (montré, transformé). Ne pas trahir une forme qui
obstinément se cherche. Montrer le quotidien, le familier, l’intime.
Composition en Trixie, corps 12. Format A5 (ici en réduction à
75 %).
Je suis seul responsable de la mise en pages de ces textes : j’ai
souhaité en « typographier » l’écriture jusque dans son jaillissement
— ses hésitations, ses répétitions et ses tremblements — et en
faire partager l’émotion.
On constatera que si le Baskerville m’avait paru convenir aux
Correspondances (textes intimes s’il en fût), c’est le Trixie que j’ai choisi
pour composer ces brefs récits, et le format usuel d’une feuille
A4 pliée en deux. Un premier essai, dans l’italique du Prestige
Elite (la police de certaines machines à boule et autres imprimantes
à aiguilles) s’était vite avéré impersonnel et froid, à rebours
de la spontanéité feinte du Trixie.
Essai en Prestige Elite Slanted (agrandissement à 150 %)
Composition en Trixie
M’imaginant que ces récits pouvaient avoir été tapés sur une vieille
machine à écrire, j’ai entièrement simulé cette machine sur mon ordinateur, jusqu’à la création des renfoncements
d’alinéas à l’aide de la barre d‘espace…
Je remercie « Laure Marshal », infiniment.
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