J’aime les colophons. Ce signe presque privé et intime de la part de création du copiste (au Moyen Âge) puis du typographe (à l’ère moderne), qui ne survit plus guère dans l’achevé d’imprimé, me semble hautement civilisé : on y raconte l’histoire du livre, on y prend la parole « pour soi », sur cette page-là uniquement. C’est ainsi que j’avais tenté de justifier le colophon des Chants de Maldoror, dans la page Web que j’ai consacré à ce travail effectué en 1998.
Sans doute chacun des dix-sept colophons présentés ici aurait-ils pu faire l’objet de commentaires similaires. J’ai pensé, peut-être avec un peu de présomption, qu’ils pouvaient vivre par eux-mêmes. En cliquant sur leurs images, on pourra les voir en taille réelle, au format PDF, chacun dans leur empagement.
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